Comment être aimé en quelques secondes et donner la sensation d’être quelqu’un d’agréable et très ouvert ?
Voici comment faire grâce à Ines Reg, Sia et Omar Sy.
Elle, c’est Patricia.
Tout le monde l’apprécie, comme Amandine, qui adore passer du temps avec elle parce que Patricia connait le secret pour être aimé dès les premières secondes.
Il y a tout juste un mois, je te parlais de comment être détesté dès les premières secondes.
On refait la même de l’autre côté.
Bon, ok, le bronzage en moins et le temps tout pourri, mais ce n’est pas grave.
Dans cette vidéo, je vais te parler de comment être aimé dès les premières secondes et pour ce faire, je vais te parler de 3 tempéraments.
- Le premier, c’est Inès REG alias Miss autodérision.
- Le deuxième, c’est Sia, alias Miss grande enfant.
- Et le troisième c’est Omar SY alias Mister complice.
Chacune de ces personnalités ont un tempérament particulier.
Et si tu adopte un de ces tempéraments, tu vas tout de suite être perçu comme quelqu’un d’hyper sympa.
On va commencer tout de suite avec Sia, qui sûrement le tempérament le plus bizarre on va dire des trois.
Tempérament numéro 1, le grand enfant.
La plupart des artistes ont une grande sensibilité et c’est ce qu’ils leurs confèrent une aura d’enfant on va dire.
Elles vont puiser leur activité dans leur monde un petit peu en dehors de la réalité.
Et ça, Sia, c’est exactement l’impression qu’elle nous donne.
C’est d’être une enfant dans sa bulle mais qui va avoir tendance à aller vers l’autre, à faire en sorte que l’autre rentre dans sa bulle.
Et c’est ce qui va la rendre hyper touchante et hyper sympa.
Donc elle a une sorte d’innocence qu’on va percevoir tout de suite quand elle va être en interview.
Et c’est aussi son rire qui est hyper communicatif qui va la rendre vraiment, vraiment touchante.
Ce qui est intéressant, ce serait de faire la même chose.
C’est-à-dire que si tu es personne extravertie, tu peux parfaitement communiquer avec les gens de cette manière.
C’est-à-dire en étant un grand enfant.
Les grands enfants ou les enfants en général ont une particularité.
C’est qu’ils ont tendance à communiquer avec l’autre que des émotions positives et ils ne sont pas dans le jugement et vont chercher quelles sont les qualités de la personne en face d’elle.
En gros je rencontre quelqu’un, je vais me dire comment je vais m’amuser avec cette personne ?
Quels sont les points communs que j’ai avec elle et basta.
On ne cherche pas à savoir qui elle est, ce qu’elle fait dans la vie, quel est son métier.
On cherche juste à savoir comment on va pouvoir s’éclater avec elle.
Deuxième particularité, c’est qu’ils vont voir le monde comme une grande caricature donc tout est prétexte à rire sans moquerie.
Imaginons qu’il voit quelqu’un danser sur la piste d’une manière assez bizarre.
Au lieu de se moquer, ils vont rentrer dans cette bulle-là et se mettre à danser comme eux.
Donc Sia n’est pas dans le jugement, elle déforme la réalité et s’en amuse.
Donc là, tu vas peut-être me dire « mais comment se comporter comme un grand enfant ? ».
Je pense que c’est quelque chose qui est inné et qui est typique des personnalités extraverties.
Une personne extravertie va chercher son énergie chez les autres.
Elle aura besoin de communiquer avec elle pour trouver une certaine énergie.
Donc si tu es quelqu’un de nature extravertie, tu peux aller voir les gens et te poser la question simplement « comment je vais pouvoir m’amuser avec elle ?
Quels sont les points communs qu’on a ensemble et comment on va pouvoir jouer avec ça ? ».
Il n’y a aucun jugement, on cherche juste à s’éclater avec les gens et c’est vraiment bien perçu en société.
Une personne qui arrive dans une soirée par exemple et qui cherche uniquement à s’éclater…
Qui se fout complètement du regard extérieur, qui est dans sa bulle à elle, qui crée sa propre réalité et qui n’hésites pas à impliquer les autres dans sa réalité.
Tempérament numéro 2, le complice.
On aime rarement les gens qui se mettent en avant en mode :
« Ouais, moi tu sais, je viens de tel endroit, j’ai fait telle chose, je fais des études à Paris, bien entendu et je suis sorti numéro 1 de ma promotion ».
Ce genre de choses tu vois, on s’en fout complètement et on déteste ça.
Omar SY va agir d’une manière complètement différente.
C’est-à-dire qu’au lieu de se mettre en avant, il va mettre en avant les autres.
Il ne va pas hésiter à rigoler des blagues des autres à 200 %.
Une personne qui veut être complice avec les autres n’est pas nécessairement hyper extravertie.
Tu peux très bien t’amuser à comprendre l’univers de la personne et savoir ce qui vous réunis et à partir de là créer une sorte de jeu de rôle.
Comme tu peux le voir dans cet extrait avec Michel DRUCKER.
Donc on peut imaginer qu’Omar SY a posé des questions à Michel DRUCKER pour sa maman et qu’il l’a mis dans le rôle du médecin.
Ça crée une sorte de complicité et si tu arrives dans une soirée et que tu vois quelqu’un qui est garagiste par exemple, tu peux très bien lui poser des questions là-dessus, lui demander des conseils, lui demander ce qu’il pense de telle ou telle voiture par exemple.
On cherche finalement à comprendre l’univers de la personne, lui poser des questions là-dessus.
Et tout de suite il y a une complicité qui s’installe et une qualité très importante chez Omar SY et chez toutes les personnes complices, c’est qu’elles acceptent d’être vannés et d’être charriés.
Donc, quand tu arrives dans une soirée, que tu ne connais pas les gens, essaie de savoir quels sont les points communs que tu peux avoir avec eux directement.
Omar SY le fait, il essaie de comprendre l’humour des gens.
Il prend la peine de comprendre l’univers de la personne, essaie de trouver le mécanicien, le prof, le pote d’enfance, l’expert-comptable, le séducteur, le roi de la mécanique dans chacune de ces personnes.
Trouve leur valeur et joue avec ça comme si que tu étais un élève, comme si que tu étais quelqu’un qui suivait cette personne, qui demandait ses conseils et tu seras extrêmement bien vu par les gens parce que tu mets en valeur une personne ou plusieurs personnes sans chercher à te mettre toi sous le feu des projecteurs.
Tempérament numéro 3, l’autodérision
Et là je suis obligé de parler d’Ines REG, forcément qui est une personne qui n’a pas du tout peur de se foutre de sa propre tronche, qui n’a pas peur des critiques.
Et la vraie force en fait quand on fait de l’autodérision, c’est quand on court-circuite les avis des gens.
C’est-à-dire qu’en mettant en avant des défauts que tu as, ça va être très compliqué pour une personne qui voulait se foutre de toi dès le départ d’être mauvaise langue à la fin de la soirée ou de la journée.
Imaginons que c’est un couple en face de toi et imaginons que tu as un gros nez.
Dès les premières minutes, tu vas te vanner sur ton gros nez, d’accord ?
Ça va être très compliqué pour ce couple une fois que la soirée est terminée, de se foutre de toi par rapport à ton gros nez.
« Tu as vu l’autre-là ? Il avait un gros piff quand même, non ? Qu’est-ce que tu en penses ? ».
« Oui, je suis d’accord avec toi mais j’ai bien apprécié le fait qu’ils se foutent de sa gueule justement par rapport à ça donc moi donc moi je l’ai trouvé super sympa ».
« Ah ouais, tu es sérieux ? Ouais. Mais il était mal habillé quand même ».
Dans chacune de ses vidéos, Inès REG se fout de sa propre tête.
Elle n’hésite pas à se dévaloriser et c’est ce qui va la rendre attachante et du coup.
Une personne qui va faire preuve d’autodérision va se mettre en position inférieure.
Elle va se mettre dans une condition inconfortable et ce serait juste malsain de la fracasser encore plus.
Justement, on va trouver ça authentique !
On va trouver ça honnête et pendant toute la soirée par exemple, on ne va pas hésiter à vanner cette personne.
Et ce qui est intéressant avec l’autodérision, c’est que ça que ça incite les autres personnes en face à se mettre eux-mêmes dans une position de faiblesse.
La personne est honnête avec elle-même, avec nous, du coup, on va partager bien plus de choses avec elle.
On ne va pas hésiter nous également à nous livrer pour se mettre à sa hauteur.
En gros, la parole se libère à ce moment-là et c’est ici qu’on rentre en contact véritablement avec les gens.
Alors n’hésites pas à te foutre de toi dans les soirées, quand tu rencontres les gens.
N’hésite pas à faire preuve de l’autodérision pour créer une connexion émotionnelle avec les autres.
J’espère que cette vidéo t’a plu, on se retrouve très bientôt pour une prochaine vidéo.
N’hésitez pas à vous abonner évidemment au fait…
Hey, salut et tu peux rejoindre notre école d’intelligence sociale je t’explique dans la description.
2 réponses
J’adore les deux premiers points. Les deux personnages que tu as choisis illustrent à merveille ton message.
Je trouve que le troisième point sur l’autodérision est plus délicat à appliquer: je vois très bien ce que tu veux dire, mais on peut vite donner l’impression de se dévaloriser et devenir embarrassant si on utilise une mauvaise tournure de phrase.
Super article, merci !
Merci pour ton super retour Bertrand !