Utiliser l’hypnose conversationnelle dans vos discussions est tout à fait faisable.
Et vous allez pouvoir le faire simplement.
Je vous explique tout ici.
Hey, tu savais que j’ai un compte Instagram ?
Chaque jour une nouvelle vidéo sur le développement personnel et tout un tas de publication cool.
Influence hypnotique, tout attaché !
Ah… l’hypnose conversationnelle.
Mythe ou réalité ?
Non, concrètement, dans toutes les conversations du quotidien, tu vas utiliser l’hypnose conversationnelle même sans le vouloir.
Si tu dis à quelqu’un « putain, il fait chaud en ce moment mais je ne sais pas ce que j’ai, je suis desséché tout le temps quoi, truc de fou ».
« Ah ouais, tu veux une bière, non ? ».
« Bah écoute, si c’est proposé si gentiment, avec plaisir ».
Comment utiliser l’hypnose conversationnelle ?
Tout message est subliminal quand il nous atteint sans que nous n’ont n’ayons conscience, quand ça joue sur nos processus et décisions et que ça influence notre jugement.
Et là, j’aimerai mettre les choses au clair avec toi tout de suite.
On va segmenter l’hypnose conversationnelle en deux catégories.
Premièrement, l’hypnose conversationnelle thérapeutique.
Elle va être utilisée par un hypnothérapeute dans une conversation mais dans un cadre thérapeutique.
C’est-à-dire que la personne sait parfaitement que le thérapeute va utiliser une technique sur lui pour qu’il y ait du changement.
Moi aujourd’hui je vais te parler de l’hypnose conversationnelle que tu vas pouvoir utiliser au quotidien.
Donc la personne ne sait pas du tout que tu utilises des processus conversationnels pour l’inciter à changer quelque part.
On va donc parler de conversation hypnotique et dans les suggestions que je vais te donner maintenant, il y a forcément des mécanismes psychologiques derrière.
Pourquoi ?
Tout simplement parce qu’on doit influencer le processus de décision de la personne donc forcément l’inconscient de la personne va vouloir la protéger.
Il va donc y avoir des barrières à faire sauter pour que l’hypnose conversationnelle fonctionne.
On ne va pas forcément s’attarder sur les mécanismes psychologiques mais directement mais sur les suggestions qu’on va utiliser.
Une suggestion comme dirait Victor HUGO consiste à faire une incision dans l’esprit d’une personne et de placer une idée à soi.
Les suggestions sont vachement utilisées par les publicités.
On peut prendre l’exemple de Peugeot, de Apple qui vont associer leur marque a des concepts, à des symboles.
Peugeot avec le symbole du lion, Apple avec le symbole de la pomme, de la connaissance, etc.
Chaque jour en fait les publicités ou le marketing qui t’entoure va chercher à influencer ton processus de décision.
Bien souvent avec les images mais aussi avec les mots et aujourd’hui on va s’intéresser aux mots. Comment donc utiliser l’hypnose conversationnelle ?
Suggestion numéro 1, la négation.
Je ne voudrais surtout pas que tu imagines un éléphant sur une bicyclette, d’accord ?
Je t’avais dit quoi ?
Et voilà, ok, on recommence, ne te concentre surtout pas sur ta respiration maintenant.
En fait ton inconscient va se concentrer sur le mot le plus important d’une phrase et ne pas faire forcément attention à la négation.
Ne te concentre pas sur ta respiration.
Il entend juste le mot respiration donc ton inconscience scanne ton corps et va se concentrer sur ta respiration donc cette suggestion passe directement le cap de facteur critique et la personne va se concentrer sur le mot le plus important.
Quand une maman dit « surtout pendant ton examen, ne panique pas, ne stresse pas ».
Tu vois, c’est une forme de suggestion hypnotique qui est mauvaise, néfaste mais qui marche vraiment et tu peux très bien utiliser donc cette forme de négation en hypnose conversationnelle dans un contexte de séduction par exemple.
« Écoute, j’avoue que ça ne sera pas raisonnable de nous imaginer en couple tous les deux.
Franchement, tu nous imagines ?
Ne faut surtout pas penser à ça quoi, ce serait vraiment trop bizarre.
Qu’est-ce que tu en penses ? ».
La personne n’entend pas la négation et va se concentrer sur une image de toi et elle en couple.
Suggestion numéro 2, le présupposé.
Je parle souvent dans cette chaîne du principe de cadrage en fait.
C’est le fait de placer la personne dans un contexte particulier et le présupposé, c’est exactement ça.
C’est quoi ?
C’est de placer la personne dans un contexte sans son accord implicite et explicite.
Je m’explique.
Si je te dis « quand on aura signé le contrat, on pourra fêter ».
Ça présuppose que tu vas signer le contrat.
Tu places la personne dans un contexte sans son accord.
Et donc, inconsciemment, cette personne est enfermée dans un contexte particulier et il est assez difficile pour elle d’en sortir surtout si la personne en face a de l’autorité où est sympathique.
Ça, c’est 2 leviers psychologiques ou alors si la personne t’engage dans un principe de cohérence et d’engagement « écoute, une fois qu’on aura signé le contrat, on pourra aller boire un coup et puis juste après on ira au restaurant que je t’avais parlé la dernière fois-là, tu sais, super top.
Et juste après on pour aller en boîte pour finir en beauté quoi.
Ok ? Ça marche ».
Tu engages la personne dans un processus cognitif et c’est vachement compliqué pour elle de dire non parce que tu vas lui apporter du positif derrière ça.
Donc présupposer marche très, très bien quand il y a des mécanismes psychologiques derrière.
L’autorité, la sympathie, la cohérence et l’engagement et pour ça je te conseille de lire le livre “influence et manipulation” de Robert CIALDINI.
Suggestions numéro 3, l’évocation.
Évoquer, c’est parler d’un sujet assez proche de ce qu’on veut suggérer.
Si on veut par exemple que la personne se détendre après ce moment avec nous, on peut lui dire « On est tous les deux ça fait trop du bien d’être dans ce canapé et ça me rappelle l’été dernier quand j’étais parti en vacances.
J’étais genre allongé sur la plage, j’entendais que le bruit des vagues, j’étais tellement détendu.
Tu fermes les yeux comme ça, tu te détends et tu te sens super bien.
J’étais avec des potes, c’était top et là tu vois, je suis avec toi j’ai vraiment l’impression qu’il y a un lien de complicité, qu’on s’éclate et qu’on est vraiment détendu surtout on est bien.
Qu’est-ce que tu en penses ? ».
Ce n’est pas facile faire semblant de parler avec quelqu’un alors qu’il n’y a personne.
Donc, en évoquant un contexte, on va placer la personne émotionnellement, physiologiquement dans ce contexte.
Si tu veux séduire quelqu’un, tu peux très bien justement évoquer une sensation agréable.
Quand tu es connecté avec quelqu’un, quand tu te sens bien, en confiance, utilises un sujet connexe pour que la personne se sente bien et dans un bon environnement pour la séduire.
Donc si tu veux influencer quelqu’un à faire quelque chose, tu peux très bien utiliser l’évocation.
« Tiens, tu te souviens ? La dernière fois on avait parlé du projet ? Ça c’était super bien passé d’ailleurs tu te rappelles ?
J’aime bien avec toi parce qu’à chaque fois qu’on discute ensemble, on est toujours d’accord, on arrive toujours à prendre des décisions et toujours être d’accord l’un avec l’autre et ça c’est top.
Comme la dernière fois quand on a discuté du projet et on a fini par se mettre d’accord.
D’ailleurs, aujourd’hui, je voulais te parler de ça là, qu’est-ce que tu en penses ? ».
En évoquant une situation similaire, on place la personne dans un contexte émotionnel particulier.
Suggestion numéro 4, le saupoudrage.
Le saupoudrage consiste tout simplement à marquer certains mots pour les faire passer à un niveau inconscient.
Si tu dis à quelqu’un « écoute, il faudrait vraiment que tu sois attentif à ce que je vais te dire parce que c’est vraiment très important.
Parce que quand tu es attentif à ce qu’on te dit, tu comprends les choses facilement.
Tu cernes l’idée et tu comprends le contexte rapidement ».
Quand tu appuies certains adverbes ou certains adjectifs qualificatifs, c’est comme si que tu plaçais un ordre subliminal dans ta conversation donc tu peux très bien utiliser l’évocation avec le saupoudrage.
« En ce moment, toi et moi on se sent bien, on est tous les deux et je sens que tu es vachement attentif à ce que je te dis et qu’il y a une sorte de connexion émotionnelle entre toi et moi ».
En appuyant justement sur certains mots, tu les fais passer comme une injonction donc un ordre subliminal.
Avant de se quitter j’aimerais que tu fasses quelque chose pour moi, plutôt pour toi.
J’aimerais que tu influences quelqu’un de venir te voir dans une conversation au téléphone.
Imagine que tu veux qu’on pote vienne te voir.
J’aimerais que tu l’appelles au téléphone et en 10 minutes, il faut que tu lui suggères à lui de venir te voir.
En utilisant donc les 4 suggestions que je t’ai données aujourd’hui.
J’espère que cette vidéo t’a plu.
En tout cas j’ai commencé écrire un bouquin sur l’hypnose conversationnelle.
Déjà 100 pages et je compte vraiment le sortir dans quelques mois.
Mais il y a encore beaucoup de travail parce que l’hypnose conversationnelle, c’est quelque chose de passionnant.
Et quand tu l’utilises au quotidien, il y a beaucoup de mécanisme à expliquer et à placer dans ce contexte qui est particulier à la conversation.
Merci d’avoir regardé cette vidéo à bientôt.
Et Hey, salut et tu peux rejoindre notre école d’intelligence sociale….
A bientôt !