Influencer son interlocuteur grâce à 4 phrases magiques… ça vous dit ?
Je vous explique comment dans cet article clairement tournée, persuasion et hypnose conversationnelle.
Hey, tu savais que je possède un compte Instagram ?
Chaque jour une nouvelle vidéo sur le développement personnel.
Et tout un tas de publication cool, influence hypnotique, tout attaché !
La manière dont tu agences tes phrases, c’est une chose mais ce qui est le plus important, c’est de savoir quels sont les mécanismes psychologiques qu’il y a derrière ces phrases.
Concrètement, j’ai parlé de cette vidéo en disant « 4 phrases magiques pour influencer les gens ».
C’est bien magique parce que finalement, il y a des mécanismes psychologiques qui ne se voient pas mais qui existent bien pour influencer son interlocuteur.
Et qui vont modifier la réalité de la personne.
Ces quatre phrases m’ont été inspirés par Eric ZEMMOUR qui n’arrête pas d’utiliser une phrase et qui est vachement importante en influence et c’est la suivante « mais vous savez très bien que + arguments ».
Cette phrase, elle est vachement puissante et je vais t’expliquer pourquoi mais on va plutôt la modifier en utilisant cette phrase-là « ce n’est pas à vous que je vais apprendre que ».
Pourquoi c’est puissant ?
Tout simplement parce que ça va jouer sur plusieurs levier psychologiques pour influencer son interlocuteur
Le premier est de crédibiliser l’adversaire, c’est de jouer sur son ethos.
L’ethos c’est la crédibilité de la personne.
Ce n’est pas à vous que je vais apprendre que… du coup, on fait comprendre à la personne qu’elle a de la crédibilité, qu’elle a de l’importance.
Et donc c’est une manière de cadrer la situation donc ça joue également sur le principe de biais de cadrage.
Quand on cadre une situation, c’est qu’on la présente d’une certaine manière.
Si je te dis « fumer tue », est-ce que ça a plus d’importance que « fumer nuit gravement à la santé » ?
Forcément, ça a plus d’impact quand on dit « fumer tue ».
Donc là, on fait comprendre à la personne « ce n’est pas à vous que je vais apprendre que… ».
Ça fait comprendre à la personne qu’elle a une crédibilité parce qu’elle sait la chose. C’est une manière d’influencer son interlocuteur.
Mais en plus de ça, qu’elle l’a acceptée donc la personne est prise dans un cadre cognitif.
Et le problème, c’est que ça vachement difficile pour elle de trouver des arguments contraires parce que toi, tu l’as crédibilise, tu lui dis « écoute, tu es très intelligent, tu sais très bien de quoi je parle ».
Donc là, il y a un troisième levier psychologique qui rentre en ligne de compte, c’est la dissonance cognitive.
Il y a des croyances en face de moi sur lesquelles je ne suis pas forcément d’accord.
Mais cette personne me crédibilise donc du coup, ça va créer une sorte de tension entre ce que me dit la personne et ce que je pense moi et malheureusement, pour réduire cette tension intérieure, je vais devoir me mettre d’accord avec ce que dit la personne, au moins partiellement.
Donc Eric ZEMMOUR a parfaitement compris ce principe là et l’utilise tout le temps dans ses débats.
Donc n’hésitez pas à utiliser cette phrase « attends, ce n’est pas à toi que je vais apprendre que le mec qui va conduire la voiture pour ce soir, pour emmener les gonzesses, ça va être le mec qui va avoir le plus ça classe. Tu peux nous emmener ce soir ou pas ? ».
Phrase numéro 2 pour influencer son interlocuteur« si j’étais dans ta position, je penserais comme toi et tout comme toi ».
Plus important encore, on n’est pas avec elle, on est comme elle.
On joue sur le principe de sympathie et on joue également sur le principe de Yes set.
Le Yes set, c’est de créer un cadre d’accord avec la personne.
On crée du oui dans sa tête pour qu’elle accepte l’argument qu’on veut lui faire accepter.
« Je suis d’accord avec toi oui, toi et moi, on est pareil, oui.
Si j’étais comme toi, je ferai la même chose, oui.
Et tout comme toi, il m’arrive de faire des exceptions, oui.
Donc je suis sûr que tu vas accepter de faire cette chose-là maintenant, oui ».
Il est très difficile de refuser pour l’inconscient quand on a accepté les demandes d’avant.
Donc cette phrase va jouer déjà sur le principe de sympathie, faire comprendre qu’on est proche de la personne, qu’on est complice.
Ça crée un rapport de confiance et on joue sur la ligne conductrice d’une suite de « oui » qu’on va créer dans la tête de la personne et on va balancer la suggestion en tout dernier.
Ça crée encore une fois un inconfort dans l’esprit la personne, il est très difficile pour elle de refuser notre demande.
La phrase numéro 3 va être un peu similaire à la phrase numéro 2 sauf qu’elle va jouer sur un principe psychologique un peu différent et c’est « je parie que tu es un peu comme moi ».
Encore une fois, ça joue sur le principe de sympathie mais ça peut aussi jouer sur le principe d’autorité parce que la personne voudrait être comme toi.
Elle voudrait te ressembler donc quand tu as de l’autorité sur elle, elle veut te ressembler et également quand tu es ami avec elle mais c’est encore plus puissant si tu as de l’autorité.
Le principe sur lequel on va jouer là, c’est le principe d’étiquetage et grâce au principe d’étiquetage, elle va vouloir prendre le rôle qu’on lui a attribué.
« Je parie que tu es comme moi, tu es quelqu’un de généreux mais qui a tendance à pas faire confiance tout de suite, tu vois ?
Genre à donner sans recevoir mais tu n’as pas confiance tout de suite.
Tu as besoin de temps, tu as besoin de connaître la personne en face de toi pour lui faire confiance, c’est ça ?».
Ce qui est important, c’est qu’on lui dit que c’est une personne qui est généreuse mais qu’il lui faut du temps pour faire preuve de générosité.
On joue là sur l’effet Barnum.
C’est un effet qui est utilisé dans les horoscopes.
C’est une sorte de description floue de la personnalité de la personne et tout le monde va se retrouver dedans.
Donc tu lui balances une qualité, tu vas l’étiqueter, la personne va faire en sorte d’avoir cette qualité sauf qu’il y a certaines choses qui font que cette personne n’agit pas de cette manière et tu le comprends tout à fait parce que tu es comme elle.
En lui faisant comprendre que tu es comme elle, qui a des avantages et des inconvénients de se comporter de cette manière-là, tu joues sur le rapport de confiance.
Donc voilà comment ça se passe.
« Je parie que tu es quelqu’un comme moi, tu vois, tu ne fais pas confiance tout de suite.
Tu es quelqu’un de généreux mais qui a tendance à prendre des distances début avant de faire confiance.
Donc je comprendrais tout à fait que tu ne veuilles pas me donner ces 50 € là parce qu’on ne se connait pas assez.
Toi et moi on est exactement pareil donc je comprends tout à fait, t’inquiète ».
On joue sur l’étiquetage en donnant une qualité.
On lui fait comprendre qu’on est exactement comme lui et on joue sur l’effet de Barnum c’est-à-dire une description floue qu’il lui fait comprendre qu’on le comprend tout à fait.
Que l’on sait qui il est parce qu’on est également la même personne.
Phrase numéro 4, « il y a 2 types de personnes dans la vie ».
On joue sur le principe de choix illusoire.
On va présenter deux types de personnes, 2 situations, 2 caractères différents pour savoir comment influencer son interlocuteur rapidement.
Dans une de ces deux situations, on va présenter une personne qui est plutôt négative, une personne que ne veux pas être l’autre et de l’autre côté on va présenter quelque chose de plus attrayant.
« Tu sais dans la vie de type de personnes, celles qui prennent des risques et celles qui ont peur ».
Tu vois forcément la personne va vouloir être considérée comme quelqu’un qui prend des risques plutôt que comme quelqu’un qui a peur.
C’est une manière encore une fois de cadrer la situation et de l’inciter à choisir la meilleure option.
On joue implicitement sur l’ethos de la personne, sur sa crédibilité.
Soit tu fais partie des loosers, soit tu fais partie des gagnants.
C’est toi qui décides.
Le choix illusoire est très puissant !
Il est très utilisé notamment en vente avec des phrases du style « vous préférez qu’on signe le contrat maintenant ou vous préférez qu’on prenne un café avant ?».
On va placer la réalité de la personne dans deux choix.
Même s’il existe d’autres alternatives, il est très compliqué pour nous de présenter une 3ème solution.
Autre exemple, imaginons que tu veuilles que la personne fasse du sport avec toi.
« Tu sais quoi ? Là j’ai décidé de me mettre à courir en fait là.
Ouais, parce que je me suis posé la question en fait.
Je me suis dit c’est qu’en fait, il y a 2 types de personnes dans la vie.
Il y a ceux qui souffrent pour réussir et il y a ceux qui restent dans le canapé à bouffer les chips tu vois.
Moi j’avoue que j’ai pris ma décision et j’ai acheté des super chaussures.
Ça te dit de venir courir avec moi demain ? ».
Et tu sais quoi ?
Il y a 2 types de personnes dans la vie.
Ceux qui s’abonnent à cette chaîne et ceux qui décident de partir et de le regretter.
C’est ton choix.
Merci d’avoir regardé cette vidéo sur comment influencer son interlocuteur rapidement.
On se retrouve très bientôt !
Tu peux rejoindre notre école d’intelligence sociale je t’explique dans la description.